Journal - Sur les traces des Berbères en Atlas et au Sahara
Ce week-end, et pour la première
fois de notre vie, nous sommes partis en voyage organisé ! (enfin,
organisé est un bien grand mot, nous sommes partis avec un groupe quoi).
Direction : le désert du Sahara.
Nous sommes donc partis vendredi,
à 7 heures du matin, dans un van de 16 personnes, dont 11 jeunes marocains des
environs de Rabat en vacances, un marocain vivant en Suisse en vacances avec un ami suisse allemand, et une brésilienne de passage au Maroc pour ses études. Driss était au volant et nous avons donc pris la
route vers l’est.
Très rapidement, nous sommes
entrés dans les montagnes de l’Atlas. Quelques arrêts « point de
vue et chèvres » plus loin, nous avons rejoint le Ksar Ait Ben Haddou,
surnommé « Le Mont-Saint-Michel des Chleuhs » (les chleuhs étant un
peuple berbère de l’Atlas), une ville fortifiée en territoire berbère, dans le
fief des Glaoui, partiellement en ruines, inscrite au patrimoine mondial de
l’Unesco.
Les montagnes de l'Atlas
Où les chèvres paissent parmi les roches
Julio prend le frais à l'ombre de l'un des (rares) buissons
Et Valentine s'en va d'un pas décidé vers le Ksar
La vue du haut du Ksar sur tous les environs
Et nous y rencontrons nos premiers dromadaires !
Ainsi qu'un âne, mais c'est monnaie courante au maroc, c'est comme de rencontrer un vélo à Pékin...
Saurez-vous trouver l'erreur parmi toutes ces Ferraris ? (oui, on se demande bien ce qu'elles foutaient là, en plein milieu de rien)
Le lieu est également connu pour avoir accueilli le tournage de
nombreux films dont Lawrence d’Arabie, Le
Diamant du Nil, La momie et Gladiator.
Deux heures de pause pour manger et visiter ça, profiter de la magnifique vue
sur les environs depuis le sommet du Ksar et nous remontons en voiture.
L’arrêt suivant se fait à
Ouarzazate, où nous pouvons voir l’entrée des studios ECLA (Ouarzazate, "la porte du désert" est également connu pour son école de cinéma et ses studios où ont été tournés des films tels que Tuer n'est pas jouer, Asterix et Oblélix : mission Cléopâtre ou encore la saison 3 du Trône de fer) et la Kasbah. Nous
n’avons malheureusement pas le temps de visiter cette dernière et nous
contentons d’une partie de la Médina et de la Mellah avant de nous diriger vers
le Gorges du Dadès. Nous y observons de curieuses formations rocheuses, les
fameux « doigts de singes », et nous passons la nuit dans un hôtel.
L’occasion pour nous tous d’apprendre à nous connaître et de passer une bonne
soirée aux rythmes de la guitare d’Amine, de la derbouka de Yassine et des
cours de samba de Maita, la brésilienne du groupe.
Un détail de la Kasbah de Ouarzazate
Dans les ruelles de la Médina
Où les tapis fraichement tissés sèchent au soleil
Une oasis dans les gorges de Dadès
Les doigts de singe
Abdel-Ali, Valentine et Marouane apprennent la samba sur les bons conseils de Maita
Le lendemain, nous partons dès 8
heures du matin en direction des gorges du Toudgha. Nous y traversons une oasis
à pieds et visitons un atelier de tissage de tapis. Nous atteignons enfin,
quelques heures plus tard, le fond de la gorge dont les parois atteignent
parfois 300 mètres de hauteur. C’est un paradis des grimpeurs et bon nombre d’entre
nous, dont… pas nous, s’essayent à l’escalade.
Tout le monde, ou presque, est réuni
Petite randonnée à travers l'oasis
Deux berbères nous expliquent leurs tapis
tous plus beaux les uns que les autres
Une carcasse de vieille Renault 21 fait le bonheur de tous ces grands enfants
Dans les gorges de Toudgha
Ça a un petit air de Monument Valley.
Et la route qui n'en finit pas
Dernière station avant le désert
Nous reprenons la route encore
une fois pour finalement atteindre le but ultime de notre voyage : le Sahara.
Une princesse du désert
Achraf monte le dromadaire comme personne
Sexy time ! Great success !
Notre première impression est un
peu anxieuse, les premières dunes sont envahies de motos et de 4x4 qui jouent
dans le sable et roulent à un mètre seulement des nos dromadaires. Mais très
vite nous nous enfonçons dans le désert, n’entendons plus les moteurs et ne
voyons plus les phares, ce qui est un grand soulagement. Faut dire qu’on les
aime pas trop ces gens là.
Un petit retard dans l’emploi du
temps ne nous permet pas d’assister au coucher du soleil depuis le camp mais
nous y avons droit pendant notre voyage en dromadaire (5km seulement, mais
c’est suffisant pour ne plus voir les lumières de la ville et être réellement
dans le désert).
Le tangage du dromadaire ne facilite pas les horizons droits en photo
La bas nous sommes accueillis
avec un thé à la menthe et un tajine de poulet avant de se réunir autour du feu
pour qu’Hassan (notre hôte de la soirée) et les autres saharaouis nous jouent
de la musique et chantent des chansons. Nous profitons également des nombreuses
étoiles dans un ciel sans aucune pollution lumineuse et du lever de la lune,
malheureusement concordant avec l’arrivée des nuages.
Après cela nous nous retrouvons
entre nous pour un dernier soir à discuter et à jouer de la guitare avant de
nous coucher pour une courte nuit, le lendemain nous partons à 4h30 du matin.
Autour du feu, au son des percussions saharaouies
Hassan invite à la danse
Que Valentine et Maita ne tarderont pas à accepter
Lever de lune sur le désert
Le feu de camp du haut des dunes, seule source de lumière des environs
Et la soirée se termine à la guitare
Tandis que Julio, le chat-touareg, médite... ou chasse le scorpion
Comme prévu nous nous levons
avant l’aurore, et c’est à dos de dromadaire à nouveau que nous assistons au
lever du soleil sur les dunes du Sahara. Au terme d’une heure de voyage, nous
sortons du désert, le temps de faire quelques photos, de petit déjeuner chez
Hassan, qui a une maison en dur à 50 mètres des premières dunes et nous
reprenons la route vers 8 heures pour Marrakech, que nous atteindrons le soir à
19h30, après une rude journée en voiture.
La lune est encore bien haute lorsque nous quittons le camp
C'est reparti dans l'autre sens !
Vroum !
Notre excursion au Sahara est
maintenant derrière nous mais ce furent de très bons moments et de très agréables
rencontres et notre séjour marocain est loin d’être encore terminé.
Pour cette fois nous nous
quittons en chanson, parce que ca fait du bien.
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