Nous sommes partis de Fez un matin, et nous sommes arrivés à Marrakech un soir. Après 7 heures de train a avoir regardé défiler tous les paysages du Maroc, en passant par le pied du Rif, la côte atlantique et les champs de cactus au sud de Casablanca, nous sommes enfin à destination.
Nous avons passé notre première nuit dans un superbe Riad, le Chouia
Chouia, tenu par un ami d'ami. Notre première soirée et la matinée du
lendemain furent dédiées aux dieux de la glande et du jeu de dames.
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Le patio du Chouia Chouia
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Mais vers midi, nous avons bougé notre popotin et sommes sortis au grand jour, arpenter les rues de la cité.
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Les porteurs d'eau, dans leurs habits tout de rouge et de breloques, sur la place Jemaa El Fna |
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On y trouve également des montreurs de singes savants et des charmeurs de serpents |
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Et c'est ici que partent les cigognes pendant l'hiver européen. Le Maroc est, en ce moment, envahi de cigognes. |
Après
avoir écumé la place Djemaa-el-fna (littéralement "assemblée de morts",
puisque c'est ici, qu'il y a mille ans, on y organisait les exécutions
publiques), le centre nerveux de la médina de Marrakech, nous nous
sommes dirigés vers les tombeaux Saadiens.
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Les tombes sont toutes en zellige, ce qui donne un chouette effet à l'ensemble |
C'est là que reposent les sultans de; la dynastie éponyme à l'initiative
de Ahmed le Doré. Quand le successeur de la dynastie, Moulay Ismail, le
sultan Alaouite, arrive au pouvoir, il a eu une fâcheuse tendance à
tout casser mais, tombé béat d'admiration devant ces tombeaux, il décide
de les conserver et de les cacher aux yeux du peuple derrière la
mosquée de la Kasbah et des remparts. Seule une minuscule porte dérobée,
dans la mosquée, y permettait l'accès. le temps aidant, ces tombeaux
furent oubliés. Ce n'est qu'en 1917 que par hasard, grâce à des plans
aériens de la ville, ces tombeaux furent redécouverts et ouverts au
public.
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Tandis que Julio se promène parmi les tombes |
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Barbara tente de suivre |
Nous sommes ensuite allés visiter le Palais de la Bahia (Palais de la
Belle). Ce riad appartenait à l'origine au vizir Si Moussa. Son fils, Ba
Ahmed, en hérite dans les années 1880 et achète par pâtés de maisons
tout ce qu'il y a autour afin d'en faire un palais de 8 hectares, en
partie dédié à sa femme. En 1912, le palais devient la résidence de
l'Etat Major français, dont le général Lyautey.
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Et comme Lyautey avait froid en hiver, il a fait construire des cheminées |
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L'ensemble laisse Valentine contemplative. |
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Le bâtiment est également réputé pour ses magnifiques plafonds |
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Dans une cour remplie d'orangers en fleur qui sentaient bon... la fleur d'oranger. |
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Julio, Julio, Julio et Julio quémandent à manger... |
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...pendant que Julio se dore au soleil. |
Nous avons ensuite flâné dans divers souks, tel le souk au épices,
dans le Mellah (quartier juif), le souk aux bijoux ou le souk aux pneus (si, si).
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Les fameux marchands de tapis du Maroc |
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Un étal d'herboriste |
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Un marchand du souk aux épices. Malheureusement, les jolis tas colorés et pointus sont, la majeure partie du temps, des faux en ciment... ça casse un peu le charme. |
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Dans le souk aux épices |
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Un marchand de peaux. Zèbre, lion, panthère, vache, on y trouve de tout. |
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Ici, ils ont trouvé un chouette moyen de recycler les vieux pneus, ils font des armures de Xena la guerrière ! |
Pour finir, nous sommes allés admirer le coucher de soleil
près de la Koutoubia, la grande mosquée de Marrakech, au son de l'appel
à la prière du muezzin.
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Le Koutoubia |
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Et ses jardins au crépuscule |
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Et une dernière vue de Djemaa El Fna de nuit. |
Ce matin, nous partons pour un périple de trois jours dans les montagnes de l'Atlas, à Ouarzazate et dans le Sahara. Nous reviendrons dimanche soir à Marrakech avec sans doute plein d'aventures à vous raconter.
A très bientot !