De Fez, nous avons fait un aller-retour d'une journée à Meknès, qui n'est qu'à une demi heure de train.
La ville de Meknès, ancienne capitale impériale du XVIIe siècle, qui a vu son destin péricliter avec la mort de l'empereur Moulay Ismail, l'un des plus grands dirigeants du Maroc, leur genre de Louis XIV à eux, qui a su unir tous les sultanats du pays et créer les bases du Maroc que nous connaissons aujourd'hui. Son histoire, bien que fort tachée de sang (il a fait assassiner ses rivaux pour conserver le trône et a mené de nombreuses guerres aux portes du Sahara) est extrêmement importante pour l'histoire du Maroc. La ville est aujourd'hui délaissée au profit de la grande Fez, toute proche. Meknès n'en demeure pas moins superbe, dans un style très différent de tout ce que nous avons pu voir jusque là. Les murailles entourant l'ensemble de la ville sont impressionnantes et c'est sous un soleil de plomb que nous y croisons les premiers Touaregs de notre voyage. Seul bémol, la médina, sans doute du fait qu'elle soit moins touristique, est moins belle et moins intéressante que d'habitude, avec un côté un peu "puces de Clignancourt".
Au terme de notre journée à Meknès, nous sommes rentrés à Fez afin de nous préparer pour notre voyage vers Marrakech.
La ville de Meknès, ancienne capitale impériale du XVIIe siècle, qui a vu son destin péricliter avec la mort de l'empereur Moulay Ismail, l'un des plus grands dirigeants du Maroc, leur genre de Louis XIV à eux, qui a su unir tous les sultanats du pays et créer les bases du Maroc que nous connaissons aujourd'hui. Son histoire, bien que fort tachée de sang (il a fait assassiner ses rivaux pour conserver le trône et a mené de nombreuses guerres aux portes du Sahara) est extrêmement importante pour l'histoire du Maroc. La ville est aujourd'hui délaissée au profit de la grande Fez, toute proche. Meknès n'en demeure pas moins superbe, dans un style très différent de tout ce que nous avons pu voir jusque là. Les murailles entourant l'ensemble de la ville sont impressionnantes et c'est sous un soleil de plomb que nous y croisons les premiers Touaregs de notre voyage. Seul bémol, la médina, sans doute du fait qu'elle soit moins touristique, est moins belle et moins intéressante que d'habitude, avec un côté un peu "puces de Clignancourt".
Bab el Mansour, la porte reliant la Médina à la cité impériale |
La place Al Hamidi, qui s'étend juste devant Bab el Mansour |
On y trouve, entre autres, de très grands magasins de poteries |
des fameux chevaux arabes sur lesquels on peut être pris en photo |
des touaregs, dans leur célèbre habit bleu (pour se camoufler à Chefchaouen peut-être) |
Ils vendent tout un tas de grigris pour te soigner de tous les maux de la terre : œufs, têtes et pattes d'autruches, potions, crânes et peaux de gazelle, lézards séchés... |
Comme toujours au Maroc, les fontaines sont magnifiques |
Et on trouve des ateliers de remplissage de matelas et coussins avec la laine morte |
Le mausolée de Moulay Ismail, le fameux empereur cité plus haut |
L'entrée du mausolée en jette pas mal je trouve |
Mais l'intérieur vaut également le détour |
Des tombes récentes (1986 et 2006), mais on n'a pas compris qui était dedans |
Le coeur du mausolée, interdit aux non musulmans (la photo est prise d'une fenêtre) où se trouvent les tombes de l'empereur, son épouse et deux de ses filles (il avait 83 héritiers à sa mort) |
Des fois que le roi du Maroc ait une subite envie de putter |
Encore et toujours des belles fontaines |
Le bassin d'Agdal, qui irriguait les jardins de l'empereur et servait de lac de plaisance à ses 500 femmes |
A l'intérieur des immenses greniers d'Es-Souani, qui jouxtent le bassin |
On y trouve encore des citernes d'époque... |
...et les restes des écuries impériales qui accueillaient pas moins de... |
...12 000 chevaux. |
Mais suite au grand tremblement de terre de 1755, c'est un peu fouillis. |
Ce qui permet à Valentine de batifoler dans les broussailles... |
...pendant que Julio fait sa gymnastique. |
L'entrée principale du palais royal de Meknès, l'une des résidences de Mohamed VI. |
On est obligés de traverser la place du côté opposé à l'entrée du palais. |
Mais on peut suivre les remparts tout le long. Et c'est très long. |
Le chemin est parsemé de belles portes qui ne suscitent chez nous que l'envie de voir ce qui se trouve au delà. |
Au terme de notre journée à Meknès, nous sommes rentrés à Fez afin de nous préparer pour notre voyage vers Marrakech.
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