dimanche 9 septembre 2012

Journal - Kumbakonam, des temples et des galères



Vous avez observé un certain ralentissement des posts à partir de fin mai… sans vouloir rejeter la faute sur notre cher cousin, nous avions un invité, ca n’a pas aidé à être assidu à notre devoir blogguesque. Mais puisque mieux vaut tard que jamais, voici nos aventures avec Mathieu, avec qui nous avons fait un grand tour dans le sud du Tamil Nadu, en visitant Kumbakonam, Thanjavur, Tiruchirappali (Trichy pour les intimes) et Madurai.

Première étape de notre balade, Kumbakonam.

Nous y sommes allés en bus public ; pour ceux qui ne connaissent pas, ce sont des espèces de vaisseaux métalliques qui ne tiennent plus que par les innombrables couches de peinture qui les recouvrent, sans fenêtres, sans portes, mais ça roule, et c’est déjà pas mal. Pour Kumbakonam, 4 heures de route depuis Pondichéry ; heureusement, on a trouvé un bus direct, c’est déjà pas mal.
Sauf qu’en arrivant, premier bémol de la journée, on se rend compte que Mat a oublié son passeport à la maison. Et en Inde, on ne se déplace pas sans, puisque n’importe quel hôtel ou guest house est tenu de relever vos numéros de passeport et visa, donc sans papiers, pas de dodos !
Deuxième bémol de la journée, un repas beaucoup trop pimenté chez des connards qui nous arnaquent… et ce goût amer que laisse toujours dans la bouche et dans la tête la confrontation avec les gens qui veulent abuser de vous.
On ne se laisse pas abattre, on essaye quand même de trouver un hôtel… mais non, c’est peine perdue. On se rend donc à l’évidence ; nous sommes obligés de rentrer à Pondichéry chercher le passeport. On fait donc un tour dans la ville, qui recèle de nombreux temples, avant de retourner à la gare routière.

La ville n’a vraiment qu’un intérêt limité, et il faut aimer l’architecture dravidienne. Parmi les éléments marquants du bled, un immense char de procession, ci-dessous, avec un détail des roues : 

Ce truc était immense, mais on ne sait pas si il était fini, à cause de l'échafaudage dessus...

Une idée de la taille des roues, avec le chariot au milieu... pour mémoire, ce char était assez grand pour que des gens vivent dessous...
Ce char est garé devant un grand temple à Vishnu, au gopuram recouvert de scènes explicites…



Beaucoup de temples, donc beaucoup de dinandiers, qui fabriquent les éléments métalliques nécessaires à la puja (l’office hindou) : statues, encensoirs, vaisselle…



Et des bassins sacrés.

Vu qu'on est des ninjas de la photo, vous avez sous les yeux la version sans les ordures amassées dans les coins du bassin.
 
Et le temple de Siva Nageswara, qui abrite un serpent sacré ; comprendre un naja naja, oui ceux là, les supers mortels qui tuent avec une méga collerette. Bin là il se balade tranquillou dans l’enceinte du temple, adoré par les fidèles. On ne l’a pas vu, parce que faut pas déconner, il passe quand même le plus clair de son temps à roupiller dans son trou sous son banian (arbre sacré).
Un joli temple, avec des bâtiments de plusieurs époques, dont des éléments remontant au XIIe siècle. De beaux chars de procession, et plein de chtites nenfants qui voulaient des photos…

Le sanctuaire du serpent, en extérieur, mais dans l'enceinte du temple

Ridiculously photogenic saddhu ?

Promenade dans les allées du temple

Forcément, dans un temple dédié à Siva sous sa forme serpent...

Un des sanctuaires les plus anciens du temple, en forme de char de procession, motif classique de l'architecture dravidienne

Pour un si gros char, un éléphant ca peut aider

Une des chouquettes qui voulait absolument se faire prendre en photo

L'enceinte d'entrée du temple, très calme, très agréable, où déambule un Matimat sauvage

Encore des gnomettes
 Après cette promenade et un bon chai, nous repartons pour… 5 heures de bus, cette fois avec changement à Cuddalore. On est content d’arriver, et au lieu de repartir le lendemain comme l’aurait voulu le programme initial, on se reposera une journée à la maison avant de se remettre en route… 

Des mômes qui vivaient sous un gopuram du temple ; entre timidité suprême, et envie trop forte de poser pour la caméra !
 
Quelques uns des gamins qui ont animé notre balade ; il a fallu fuir quand tout le quartier a déboulé pour se mettre sur les photos...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire